
J'ai trouvé un article intéressant ici et comme je vous aime bien, je vous en traduis un bout.
D'après des études récentes, quand on s'identifie à un personnage de littérature, comme la Katniss Everdeen des romans "Hunger Games", il y a davantage de chances pour qu'on se mette à lui ressembler.
Des recherches ont montré que quand on se plonge dans une oeuvre de fiction, votre comportement et vos pensées peuvent se métamorphoser pour correspondre à ceux de votre personnage préféré, selon l'étude publiée récemment en ligne dans le Journal of Personality and Social Psychology.
Les chercheurs pensent que des personnages de fiction peuvent nous changer pour le meilleur.
Donc, si on s'est senti proche d'Atticus Finch dans “Du silence et des ombres”, on peut devenir plus attentif à l'éthique en général, a déclaré le principal auteur de l'étude, Geoff Kaufman, chercheur au laboratoire Tiltfactor de Dartmouth College.
Mais l'effet des fictions peut avoir un côté obscur. “Regardez un peu 'American Psycho,'” a ajouté Kaufman. “Le personnage est très attachant et charismatique, mais c'est un tueur en série. Dans la mesure où on se connecte avec lui, on peut essayer de comprendre ou de justifier ses actes.”
Le docteur Kaufman et son co-auteur Lisa Libby de l'université d'état d'Ohio soupçonnent que quand les gens lisent une histoire de fiction, ils font l'expérience par procuration des émotions, des pensées et des convictions de leur personnage préféré lors d'un procédé qu'on surnomme la “prise d'expérience.”
Kaufman et Libby ont découvert que la prise d'expérience peut entrainer des changements réels dans la vie des lecteurs. Ce que les chercheurs ne savent pas, c'est si ces changements sont brefs ou à long terme.
Kaufman soupçonne que les romans peuvent parfois changer votre vie. “Si vous avez une connexion profonde avec les personnages, cela peut avoir un impact durable,” déclare-t-il. “Cela peut vous amener à relire quelque chose. Et ensuite, l'impact peut être renforcé sur la durée.”
Les chercheurs ont effectué plusieurs expériences sur la façon dont nous réagissons à une fiction. Dans une, ils ont constaté que les sujets qui s'identifient fortement à un personnage qui surmonte plusieurs obstacles pour pouvoir voter avaient plus de chances de voter lors d'une élection réelle plusieurs jours plus tard que les volontaires qui ont lu une autre histoire.
Lors d'une autre expérience, les chercheurs ont comparé deux groupes de volontaires qui ont lu différentes versions d'une histoire dont le protagoniste était homosexuel. Dans une version, les lecteurs n'apprenaient qu'à la fin que le personnage était gay. Dans l'autre, ils apprenaient ce détail au tout début.
Les volontaires qui ont appris l'orientation sexuelle du héros à la fin de l'histoire exprimaient des sentiments plus positifs envers les gays quand on les questionnaient plus tard.
C'est parce qu'ils ont connu le personnage et qu'ils se sont connectés avec lui avant d'avoir eu le temps de brouiller leur jugement avec des stéréotypes sur les homos, explique Kaufman. Ceux qui ont appris l'orientation sexuelle du personnage plus tôt ne se sont pas identifiés à lui parce que leurs stéréotypes ont mit de la distance entre eux et le personnage.
Selon Kaufman, l'effet fictions ne se produit qu'avec des oeuvres écrites. “Quand on regarde un film, on ne peut que se positionner en tant que spectateurs,” explique-t-il. “Il est donc difficile de s'imaginer à la place du personnage. Je crois que si on lisait le scénario, ce serait plus puissant en tant que prise d'expérience.”
Fin de l'article. Vous en pensez quoi?
Personnellement, ça me fait penser à la façon dont Chateaubriand, célèbre auteur français, a déclaré qu'il regrettait avoir publié un de ses livres à succès, beau mais triste. Il se considérait comme plus ou moins responsable des nombreuses dépressions qui ont touché les jeunes de sa génération. Brr... Personnellement, j'ai réussi à lire Lolita et Les liaisons dangereuses sans jamais perdre de vue que leurs protagonistes sont de vrais monstres mais...
Non, ce qui serait nul, ce serait de bannir certains livres. Mieux vaut promouvoir à la fois la liberté de pensée, d'expression, et se rappeler qu'il y a plein de personnages formidables dans les romans. Merci JK Rowling, merci Suzanne Collins et bonne lecture à tous!
xxtimtimxx, Posté le dimanche 11 novembre 2012 10:00
dans cette fiction que j'ai fait le personnage de Giraud (futur pdg d'Air France) est aussi mystérieux, on ne sait pas si il en a quelques chose à faire de Lazare et son groupe.
Mais ce qui est sûr c'est que les personnages principaux débordent de qualités.